Exposition

virtuelle

PLIS – Art & Textile

Retrouvez désormais la version virtuelle de l’exposition organisée par Tamat (Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles de la Fédération Wallonie-Bruxelles) et le musée des Beaux-Arts de Tournai

Nous sommes heureux d’annoncer que grâce à la collaboration du Fonds de dotation Robert Mazlo pour l’art et le bijou contemporain, de la Alice Art Foundation et de la galerie LA Joaillerie par Mazlo, trois de nos artistes invités, Mariko Kusumoto, Helfried Kodré et Heidemarie Herb ont été sélectionnés pour participer à l’exposition PLIS organisée conjointement par le Musée des Beaux-Arts et  TAMAT, Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles à Tournai.

Initialement prévue pour durer jusqu’en mai 2020, l’exposition a malheureusement dû être interrompue précocément en raison de la crise sanitaire du Covid-19 mais il vous est désormais possible de visiter virtuellement l’exposition en vous rendant sur le site du TAMAT. Une belle initiative que nous vous recommandons vivement pour tout savoir, de A à Z, sur les plis et leurs secrets!

Notez que la partie de l’exposition accueillie par le Musée des Beaux-Arts est de nouveau ouverte au public sur réservation en ligne  jusqu’au 13 septembre.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

> Rue de l’Enclos Saint-Martin 37500 TOURNAI (Belgique)

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Artistes représentés

HEIDEMARIE HERB

 

Née en Allemagne (Bavière) en 1969, elle obtient son diplôme professionnel d’orfèvre en 1991 à Munich. Elle reçoit ensuite une certification pour l’expertise des pierres précieuses de l’Institut allemand du diamant (DDI). Elle poursuit sa formation au travers de cours, conférences et ateliers. Le symposium de recherche sur l’ambre et la formation DuPont sur les peintures en poudre en 2008 ont marqué un tournant dans son développement artistique.

Ses oeuvres ont été présentées dans de nombreuses et importantes expositions dans plus de quinze pays, y compris son projet « Amber Chamber » aux États-Unis. Son travail a été récompensé à plusieurs reprises, en Pologne, Russie et Italie. Ses oeuvres figurent au sein des collections permanentes du Museum of Amber en Pologne, du musée du château de Malbork en Pologne, dans la collection permanente de la Cominelli Foundation en Italie et dans des collections privées en Autriche, aux États-Unis et en Lituanie.

 

HELFRIED KODRÉ

Né en 1940 à Graz en Autriche, Helfried Kodré est un pionnier du bijou contemporain (on se souvient notamment de sa participation historique au Symposium du bijou en argent de Jablonec en 1968 aux côtés de figures aussi éminentes que Anton Cepka, Bruno Martinazzi, Hermann Jünger ou Jaroslav Kodejš).

Il s’initie à l’orfèvrerie dans les années 1960, alors qu’il est encore étudiant en histoire de l’art. Il travaille d’abord aux côtés d’Elisabeth Defner, avec laquelle il est alors marié. À partir du milieu des années 1970, il abandonne la bijouterie pour devenir professeur à temps plein à l’université. Il réapparaît au début des années 1990 en tant qu’artiste joaillier.

On peut distinguer deux périodes diamétralement opposées dans l’oeuvre de cet artiste. Si à ses débuts il opte pour le symbolisme et des formes organiques, son travail repose depuis le début des années 90, sur une esthétique précise et tranchante, clairement minimaliste.

Helfried Kodré vit et travaille à Vienne, en Autriche. Ses œuvres figurent au sein des collections les plus prestigieuses : Österreichisches Museum für angewandte Kunst, Schmuckmuseum Pforzheim, Die Neue Sammlung, Danner-Stiftung. Il a été récompensé par le Bayerischer Staatspreis (1967), le Preis des Wiener Kunstfonds (1968) et le Preis der Stadt Wien für Bildende Kunst (2000).

MARIKO KUSUMOTO

Née à Kumamoto, au Japon, Mariko Kusumoto grandit dans un temple bouddhiste sur l’île de Kyushu. Elle obtient en 1989 un BFA en peinture et gravure du Musashino Art College de Tokyo puis en 1995 un MFA en gravure de l’Academy of Art University de San Francisco. Aujourd’hui, Mariko Kusumoto vit et travaille dans le Massachusetts. Ses oeuvres figurent au sein des collections permanentes de nombreux musées : le Museum of Fine Arts de Boston, la Collection Kock du Musée national suisse, le Racine Art Museum, le Musée Morikami, le Museum of Arts and Design de New York.

Les oeuvres de Mariko Kusumoto se répartissent en deux groupes et pour ainsi dire en deux périodes artistiques diamétralement opposés par la nature des matériaux et les techniques qu’ils explorent. Pendant dix huit ans, l’artiste se fait en effet connaître au travers de la réalisation d’oeuvres en métal d’une remarquable complexité technique. De véritables théâtres miniatures reprenant les codes de l’art surréaliste et du diorama. Mais en 2013, alors qu’elle termine sa pièce la plus ambitieuse «Pachinko Voyage» après une année d’une travail épuisant, elle décide de passer à autre chose et de se tourner vers le travail du textile. Pour crééer ses nouvelles pièces, elle utilise la technique traditionnelle de pliage tsumami zaiku associée à un procédé de thermofixation des tissus synthétiques (moulage à chaud). Elle se tourne vers l’exploration des formes issues de la nature — végétales et animales — pour composer des objets et des bijoux aux formes translucides, légères et délicates.

Les oeuvres de Mariko Kusumoto ont attiré l’attention de nombreux créateurs, notamment le couturier français Jean Paul Gaultier avec lequel elle a collaboré pour la collection Haute couture dévoilée en janvier 2019.

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